Interview JETAA : Olivier TARTEAUT (CIR de la Ville de Goto 2019-2022)

Olivier TARTEAUT
(CIR de la Ville de Goto 2019-2022)

Quelle est ton occupation actuelle ?

Je travaille actuellement pour VME PLB, une société qui représente deux des plus grands éditeurs japonais de manga, Shueisha et Shogakukan, en Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.

Nous vendons les droits des manga japonais aux éditeurs européens pour le compte de Shueisha et Shogakukan, nous les renseignons aussi sur l’état du marché français et européen.

Je n’exclus cependant pas de repartir au Japon dans un futur proche, dans le domaine du tourisme « inbound » qui m’a beaucoup plu.

Pour quel type d’organisme as-tu travaillé en tant que JET et en quoi consistaient tes missions ?

J’ai travaillé à la mairie de Goto (Département de Nagasaki) au sein du département en charge du tourisme et des produits locaux, de 2019 à 2022.

Mes missions étaient assez variées, de la traduction de documents touristiques et brochures de musées, de l’interprétariat lors de la venue de personnalités françaises et anglophones, mais aussi et surtout la charge des dossiers liés aux touristes « inbound » à Goto.

J’étais le principal point de contact pour les entreprises prestataires (gestion de réseaux sociaux, etc.) que nous avions mais j’ai aussi eu à organiser et planifier de nombreuses visites de journalistes voyage et influenceurs étrangers à Goto. J’étais aussi en contact avec les hôtels sur la ville qui étaient intéressés par la venue de touristes français et anglophones.

Enfin j’ai aussi organisé des cours de français pour adultes à Goto, où j’ai pu me faire de nombreux amis.

© Olivier TARTEAUT


Quels sont les plus grands atouts de la région dans laquelle tu étais affecté ?

Il y en a tellement !

Tout d’abord, la richesse de son histoire : l’archipel des Goto est classé au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des lieux en lien avec l’histoire des chrétiens cachés au Japon. De nombreuses églises et une communauté chrétienne encore vivante témoignent de cette histoire. Goto a aussi été la dernière étape des envoyés japonais en Chine à l’époque médiévale, et une cache de pirates chinois. Divers bâtiments et monuments sur l’île illustrent cette diversité.

Ensuite, les paysages à couper le souffle ! Des plages magnifiques, de belles montagnes, des couchers de soleils superbes ! Et le tout avec très peu de foule.

Et enfin, l’excellence de la nourriture sur place, surtout le poisson et les fruits de mer, mais pas seulement ! Goto a aussi sa propre spécialité de bœuf japonais wagyu, le Goto-gyu.

© Olivier TARTEAUT


Y a-t-il des expériences tirées du Programme JET qui t’ont été utiles au cours de ta carrière ?

Plusieurs oui ! La capacité à travailler dans un environnement japonais m’aide encore aujourd’hui. Je garde aussi les liens tissés sur place en cas de retour un jour.

As-tu gardé des liens avec la culture japonaise après ton retour ?

Travaillant dans le manga aujourd’hui, oui toujours.

Quels seraient tes conseils pour les futurs candidats au Programme JET ?

De se préparer à la différence d’ambiance de travail avec la France ! Le Japon, qui plus est l’administration japonaise, ça peut être assez dépaysant en termes d’habitudes et de relations avec ses collègues.

Ton souvenir le plus mémorable du Programme ?

Les liens tissés avec la population, que j’entretiens toujours aujourd’hui. Et aussi l’émerveillement des journalistes, blogueurs, etc. que je guidais à Goto. Cet endroit est magnifique !

© Olivier TARTEAUT


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